Le Social Media Marketing en 5 points

Le marketing d’influence fait partie des éléments-clés d’une stratégie digitale efficace, que ce soit pour asseoir la notoriété d’une marque ou d’une façon plus générale, pour veiller à l’e-réputation d’une organisation. Le SMO est également source d’acquisition de trafic et/ou de clients de façon indirecte.

Si le fondement d’une communauté en ligne se situe au niveau de la viralité des contenus, ce n’est pas tant l’aspect quantitatif qui génère l’effet multiplicateur, mais plutôt la qualité qui permet de déclencher les appels à l’action (“call-to-action”), cœurs des algorithmes de tous les réseaux sociaux.

Les 4 piliers de la stratégie Social Media :

Dégager des centres d’intérêts similaires des membres de la communauté permet de définir des objectifs à mettre en relation avec les valeurs et promesses de l’organisation. C’est pourquoi il convient de formaliser une stratégie allant dans ce sens en amont, à partager et à faire appliquer par tous les intervenants, en mode « Test & Learn » pour une optimisation continue.

  • Public : définir des profils de communautés en s’immergeant.
  • Plateformes : explorer, choisir et arbitrer en apprenant de ses expériences.
  • Publications : en fonction de la charte éditoriale, il faut être toujours prêt à animer/répondre, avec l’objectif de rassembler.
  • Périodicités : en fonction du calendrier éditorial et selon un process de validation prédéfini (thèmes, réseaux, formats, animations potentielles des commentaires).

ÉVOLUTIONS : la mise en place d’un reporting régulier avec des KPI à suivre en fonction des objectifs permet de prendre de nouvelles décisions stratégiques au fil du temps.

Les principaux KPI Social Media :

Pour apprendre de ses expériences sur la base du “Test & Learn”, des indicateurs-clés devront donc avoir été définis dans la stratégie Social Media, afin de mesurer les performances et d’affiner les actions.

  • Portée : combien de personnes voient les publications ?
  • Taux d’interaction ou d’engagement (interactions / portée du contenu) : quelle part de ceux qui voient passer le contenu prennent le temps d’interagir ?
  • Taux de partage par publication : quelle est la qualité de ces interactions (le partage étant l’engagement-roi) ?
  • Taille de la communauté : quel attachement (la taille donne une idée de la portée théorique, si toutes les personnes étaient engagées et connectées en même temps) ?

REPORTING : synthétiser une « Big Picture » (tops/flops, tendances, actualités) à remonter à la direction et réaliser des analyses plus fines à destination des différents services impliqués.

Les documents de référence :

  • Charte éditoriale : employer un ton adapté, des phrasés clairs et concis, un slogan récurrent et des mots-clés/hashtags contextualisés, un champ lexical qui fait émerger la sincérité des valeurs de l’organisation, l’objectif étant de créer de l’attachement et de l’engagement.
  • Charte graphique : elle doit correspondre à l’image de marque visée et être en cohérence avec les autres outils de communication (site, newsletter, print, presse). S’il s’agit de Luxe par exemple, on utilisera une typographie sobre, un spectre épuré avec quelques touches de couleurs, des formats (images/vidéos) homogènes à adapter selon les spécifications de chaque plateforme.
  • Calendrier des contenus : la publication et la diffusion des contenus doit également être définie à l’avance (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle) dans les grandes lignes selon les priorités et évoluer en fonction de l’actualité (Real Time Marketing). De même, un circuit de validation doit être prévu, ainsi qu’un Plan B qui peut à terme, devenir la norme.

COORDINATION : même si ces documents sont voués à évoluer, une “ligne de conduite” est nécessaire, que ce soit dans un souci d’anticipation (dégager du temps pour les actions “sur le vif”) ou pour homogénéiser les différents types de communication par les différents services.

Les types d’outils :

  • Tableur partagé : comme OnlyOffice par exemple (équivalent OpenSource de Google Sheet), pour permettre une communication transversale et proposer des outils clés-en-main aux autres services.
  • Outil de publication : comme Hootsuite ou Buffer, pour réaliser des économies d’échelle et des reportings centralisés.
  • Outil collaboratif : comme Trello, pour planifier les tâches, taguer des personnes pour la validation, fixer des deadlines.
  • Solutions natives : comme TweetDeck pour Twitter, l’outil de publication ou application Page Manager pour Facebook par exemple.

ECOSYSTÈME : le social media porte la parole de l’organisation au sein de la communauté et la parole de la communauté au sein de l’organisation. Une démarche communautaire très horizontale permet de sensibiliser l’ensemble des interlocuteurs.

Le Community Manager :

Véritable “voix” de l’entreprise, de la marque ou de la communauté, le community manager à un rôle transversal : il est à la fois “connecteur de compétences & de ressources” au sein de l’organisation et médiateur entre l’externe et l’interne (veille, prévention/gestion de crises).

C’est pourquoi il doit être en mesure de s’adapter en toutes circonstances, de transmettre des retours rapides et pragmatiques, d’intégrer les collègues et de mettre en avant son travail pour les aider.

Ce métier étant en constante évolution, il est fondamental pour lui de bien communiquer avec l’ensemble des équipes pour faire comprendre ce qu’il fait, quels sont les enjeux et quelle valeur ajoutée il peut apporter à chacun, dans l’intérêt de tous.