Qu’est-ce que le S.E.O ?

Qu’est ce que l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO)

Alors que le terme « référencement » désigne le fait de soumettre son site aux moteurs de recherche pour qu’il apparaisse dans leurs pages de résultats, l’expression « Optimisation pour les Moteurs de Recherche », plus connue sous son acronyme anglophone SEO implique l’élaboration et le déploiement d’une réelle stratégie, visant à positionner le site au plus haut dans les pages de résultats.

Ces pages de résultats sont appelées SERP et sont constituées d’un ensemble de liens et de descriptions pointant vers les sites indexés, sur la base des mots-clés recherchés par les internautes. Les SERP varient selon la localisation (notamment le pays) et sont en constante fluctuation selon les évolutions des algorithmes.

Les robots des moteurs de recherche, appelés « spiders » arpentent le web continuellement et remplissent des tâches bien spécifiques. Googlebot par exemple, est le robot d’indexation qui permet d’ajouter les nouvelles pages web à l’index de Google. Un moteur de recherche est entièrement automatisé et ne fait intervenir aucun être humain.

Comment optimiser son SEO ?

L’optimisation pour les moteurs de recherche vise donc à faire connaître son site à une audience généraliste et/ou spécifique aussi étendue que possible et à faire en sorte que celui-ci soit bien positionné dans les SERP, c’est-à-dire au plus haut de la première page. Pour ce faire, une bonne connaissance des fonctionnements et évolutions des algorithmes des moteurs de recherche est indispensable.

Les principaux facteurs SEO de ces dernières années :

  • Qualité des contens éditoriaux : présence (et densité raisonnée) de mots-clés ciblés en rapport avec le domaine d’activité ;
  • Optimisations on-site : la qualité du code-source, du maillage interne, la structuration des pages (balises de titres et de descriptions, textes alternatifs des images ou encore nommage des liens), la rédaction de contenus uniques, la rapidité de chargement ou encore ergonomie ;
  • Optimisations off-site : la qualité des liens externes (Netlinking), l’e-réputation et le marketing d’influence, notamment par le biais des médias sociaux (SMO) ou le référencement local pour toucher un cœur de cible proche afin d’obtenir un taux de transformation optimal pour les business locaux.

Les facteurs SEO essentiels en 2020 :

Dans la mesure où plus de 200 facteurs sont listés dans la guideline Google 2020, voici une petite synthèse non-exhaustive de recommandations à différents niveaux :

  • Nom de domaine : l’ancienneté & l’historique du domaine, la présence de mots-clés au début ou dans le nom de domaine, le choix de l’extension (par pays pour le référencement national par exemple) ainsi que la présence dans le whois, jouent toujours un rôle prépondérant.
  • Pages : la présence de mots-clés dans les balises de titres, metas-description, sous-titres des pages, tout comme la contextualisation, la densité et la récurrence raisonnée de mots-clés cibles constituent des signaux positifs. De même, la fréquence et la récence de publication de contenus uniques et pertinents, l’absence de contenus dupliqués (attribut Rel=Canonical pour les différentes versions de sites) et de liens cassés (erreurs 404) tout comme l’optimisation des éléments (images, scripts, mobile-friendly, videos etc) pour assurer un chargement rapide, notamment sur mobile, sont également gage de qualité. Enfin, le maillage interne, la présence d’un fil d’ariane, d’une table des matières, de sources et références, ainsi qu’une expérience-utilisateur agréable sont tant d’aspects qui impactent positivement le SEO.
  • Site : le Trust Rank (informations correspondantes au whois dans la page de contact du site par exemple, ou localisation géographique des serveurs à proximité), l’e-réputation (notations, avis), la présence d’un certificat de sécurité SSL (protocole HTTPS), une architecture ergonomique, une ossature du site et des pages structurée (balisage, sitemap, fil d’ariane, microdonnées, microformats), couplée à une organisation thématique des contenus (cocon sémantique), à des publications régulières (fraîcheur des contenus) constituent des indicateurs de confiance. Par ailleurs, la conception de sites mobile-first est également incontournable (sites responsive, utilisation des technologies , PWA), tout comme la production et l’exploitation de vidéos qui représentent un levier stratégique à part entière. Enfin, l’implémentation de Google Analytics, Google Search Console et Google My Business permet aussi de fournir des indications supplémentaires aux algorithmes.
  • Backlinks : l’ancienneté et le nombre des backlinks issus de différentes pages des sites faisant autorité dans le domaine d’activité (popularité et complémentarité), le développement de guest-blogging, une présence sur des forums spécialisés et des réseaux sociaux adaptés permettent de tisser un réseau homogène et consitant. Par ailleurs, l’équilibre entre liens naturels et liens sponsorisés, une contextualisation judicieuse de ces liens et des ancres internes, tout comme la présence de textes alternatifs pour les images et de textes de descriptions pour les liens, contribuent à optimiser le Google Juice.
  • Interactions utilisateurs : l’algorithme d’IA RankBrain de Google s’attache à l’interaction des utilisateurs avec le site et à un impact sur le CTR de certains mots-clés, d’autant plus qu’il entre directement en ligne de compte dans le clacul du Quality Score issu trafic organique. Ainsi le Bounce Rate, la provenance du trafic (direct, indirect), la présence de commentaires et de notations, l’enregistrement de liens par l’utilisateur dans ses favoris ou la durée de connexion sur les pages constituent des indicateurs d’interactions.
  • Règles spécifiques aux algorithmes Google : la fréquence couplée à la multiplicité des recherches, tout comme l’historique de navigation, les requêtes locales et transactionnelles des utilisateurs sont des facteurs de ciblage (géographique, thématique, comportemental). Par ailleurs, l’accent est également mis sur la mise en perspectives des actualités (Top Sories Box dans le carrousel d’actualités Google), le référencement des images et videos dans les onglets spécifiquement dédiés, les requêtes issues des campagnes payantes du réseau Google Ads Display dans Google Shopping.
  • Les marques : les requêtes qui associent le nom d’une marque et des mots-clés spécifiques, les pages et interactions issus des réseaux sociaux (notamment Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram), les mentions et courtes descriptions des auteurs des articles, ainsi que la présence d’informations vérifiées dans Google My Business permettent un tissage multicanal, créant un écosystème sémantique de la marque pour la mettre en avant dans les Top Stories du fil d’actualité.
  • Pratiques webspams à bannir : les sites hackés sont blacklistés, les pratiques SEO Blackhat fortement pénalisées (flux issus de backlinks artificiels, d’annuaires de qualité médiocre, de liens achetés ou l’abus de widgets), tout comme la présence d’ancres comportant des textes “toxiques” (domaine pharmaceutique par exemple) sont à éliminer. De même, les popups publicitaires intrusives ou interstitiels, les redirections sournoises type Doorway, les bourrages de mots-clés, les contenus incompréhensibles, l’accumulation de contenus publicitaires ou de programmes d’affiliation (surtout cachés), le cloacking, les contenus auto-générés ou les IPs listées comme spams sont tant de facteurs qui peuvent littéralement tuer le SEO d’un site.

Pour conclure, les facteurs principaux pour un bon positionnement, selon la Guideline de Google, sont à mettre en relation avec l’autorité du nom domaine, les taux de clics organiques, l’optimisation mobile-first, la qualité-fréquence-récence des contenus et d’une façon générale, les optimisations SEO on-page.